Tambacounda a les moyens de devenir ‘’la locomotive’’ du développement national (officiel)
Tambacounda, 29 juil (APS) - Le coordonnateur national du Projet d’appui à la petite irrigation locale (PAPIL), Amadou Baba Sy, a indiqué, jeudi à Tambacounda, que la région regorge d’énormes potentialités qui peuvent en faire ‘’la locomotive du développement’’ du Sénégal.
’’Nous sommes persuadés que ces potentialités, exploitées avec efficience, rigueur et synergie, peuvent faire de cette région la locomotive du développement économique et social de notre pays’’ a-t-il dit lors de la 2-ème réunion de coordination du PAPIL.
M. Sy a toutefois déploré le fait que la région a accusé du retard. ‘’Votre région est celle qui a accusé le plus de retard par rapport au programme de développement du PAPIL. Donc vous avez plus d’efforts à faire’’, a-t-il lancé.
‘’Malgré votre retard, vous êtes considérés au même pied que les autres régions. C’est pour cette raison que je voudrais vous rappeler les objectifs de production que nous nous sommes fixés au cours de cette campagne’’, a indiqué M. Sy.
’’En termes de production de riz, a-t-il poursuivi, nous avons fixé la barre haute à 10.000 tonnes de riz. En termes de production horticole, il est prévu 2.500 tonnes contre 500 tonnes de maïs. Ce qui est important, c’est la contribution de la région à l’atteinte des objectifs fixés’’.
Il a assuré que les ressources et moyens seront mobilisés par le PAPIL pour qu’à chaque fois qu’un problème se pose, qu’il soit réglé.
‘’Il y a eu une crise alimentaire mondiale qui impose aujourd’hui que le consommer local soit plus qu’un slogan mais une réalité. Il faudrait que nous arrivions à produire ce que nous consommons et que nous arrivions à nous nourrir de ce que nous produisons’’ a-t-il soutenu.
‘’Des mutations profondes se sont opérées dans notre écosystème. Ces mutations sont caractérisées essentiellement par la dégradation des terres, la baisse de la pluviométrie, la salinisation des eaux et l’acidification des sols dans certaines régions, tout ceci impose à notre pays, pour la sauvegarde de notre environnement, des actions d’envergure’’, a souligné M. Sy.
‘’C’est dans ce cadre que le gouvernement du Sénégal, dans sa politique de promotion du secteur hydro-agricole, frappé par la non maitrise de l’eau, a conçu avec la Banque africaine de développement le PAPIL’’ a-t-il fait savoir.
‘’Le PAPIL, a-t-il dit, diffère à bien des égards à d’autres projets par sa démarche, stratégie et par le fait qu’il prend le développement de bout en bout, depuis la conception de l’ouvrage jusqu’à sa réalisation, valorisation, commercialisation et la transformation des produits issus de la valorisation’’, a-t-il expliqué.
Pour la région de Tambacounda, les ambitions du PAPIL ‘’sont énormes’’, a assuré son coordonnateur, avant d’ajouter : ‘’le PAPIL envisage de réaliser de grands ouvrages en nombre important dans plusieurs localités.
‘’Pour le moment, il y a seulement deux réalisations d’ouvrages de rétention d’eau à Koumpentoum et Dialacoto qui sont faites par le PAPIL. Autour de ces ouvrages des actions de valorisation ont été engagées et les résultats sont forts satisfaisants’’ a-t-il noté.
Il est envisagé, à très court terme, ‘’la réalisation d’une dizaine d’ouvrages de rétention d’eau qui seront désormais de véritables pôles de développement où chaque acteur et bénéficiaire pourra en toute saison et en toute sécurité réaliser l’activité de son choix’’, a-t-il promis.
‘’Le PAPIL s’articule autour de trois composantes que sont l’aménagement hydro-agricole et pastoraux durables, renforcement des capacités et gestion du projet, a indiqué pour sa part l’adjoint au gouverneur Abdourahmane Ndiaye, qui procédait à l’ouverture de la rencontre.
BC/AD
’’Nous sommes persuadés que ces potentialités, exploitées avec efficience, rigueur et synergie, peuvent faire de cette région la locomotive du développement économique et social de notre pays’’ a-t-il dit lors de la 2-ème réunion de coordination du PAPIL.
M. Sy a toutefois déploré le fait que la région a accusé du retard. ‘’Votre région est celle qui a accusé le plus de retard par rapport au programme de développement du PAPIL. Donc vous avez plus d’efforts à faire’’, a-t-il lancé.
‘’Malgré votre retard, vous êtes considérés au même pied que les autres régions. C’est pour cette raison que je voudrais vous rappeler les objectifs de production que nous nous sommes fixés au cours de cette campagne’’, a indiqué M. Sy.
’’En termes de production de riz, a-t-il poursuivi, nous avons fixé la barre haute à 10.000 tonnes de riz. En termes de production horticole, il est prévu 2.500 tonnes contre 500 tonnes de maïs. Ce qui est important, c’est la contribution de la région à l’atteinte des objectifs fixés’’.
Il a assuré que les ressources et moyens seront mobilisés par le PAPIL pour qu’à chaque fois qu’un problème se pose, qu’il soit réglé.
‘’Il y a eu une crise alimentaire mondiale qui impose aujourd’hui que le consommer local soit plus qu’un slogan mais une réalité. Il faudrait que nous arrivions à produire ce que nous consommons et que nous arrivions à nous nourrir de ce que nous produisons’’ a-t-il soutenu.
‘’Des mutations profondes se sont opérées dans notre écosystème. Ces mutations sont caractérisées essentiellement par la dégradation des terres, la baisse de la pluviométrie, la salinisation des eaux et l’acidification des sols dans certaines régions, tout ceci impose à notre pays, pour la sauvegarde de notre environnement, des actions d’envergure’’, a souligné M. Sy.
‘’C’est dans ce cadre que le gouvernement du Sénégal, dans sa politique de promotion du secteur hydro-agricole, frappé par la non maitrise de l’eau, a conçu avec la Banque africaine de développement le PAPIL’’ a-t-il fait savoir.
‘’Le PAPIL, a-t-il dit, diffère à bien des égards à d’autres projets par sa démarche, stratégie et par le fait qu’il prend le développement de bout en bout, depuis la conception de l’ouvrage jusqu’à sa réalisation, valorisation, commercialisation et la transformation des produits issus de la valorisation’’, a-t-il expliqué.
Pour la région de Tambacounda, les ambitions du PAPIL ‘’sont énormes’’, a assuré son coordonnateur, avant d’ajouter : ‘’le PAPIL envisage de réaliser de grands ouvrages en nombre important dans plusieurs localités.
‘’Pour le moment, il y a seulement deux réalisations d’ouvrages de rétention d’eau à Koumpentoum et Dialacoto qui sont faites par le PAPIL. Autour de ces ouvrages des actions de valorisation ont été engagées et les résultats sont forts satisfaisants’’ a-t-il noté.
Il est envisagé, à très court terme, ‘’la réalisation d’une dizaine d’ouvrages de rétention d’eau qui seront désormais de véritables pôles de développement où chaque acteur et bénéficiaire pourra en toute saison et en toute sécurité réaliser l’activité de son choix’’, a-t-il promis.
‘’Le PAPIL s’articule autour de trois composantes que sont l’aménagement hydro-agricole et pastoraux durables, renforcement des capacités et gestion du projet, a indiqué pour sa part l’adjoint au gouverneur Abdourahmane Ndiaye, qui procédait à l’ouverture de la rencontre.
BC/AD
