La réalisation de la passerelle située entre le village de Médina Djikoye (22 Kms au Sud-Est de Karang) et les villages établis de l’autre côté de la rive du Baobolong est la plus importante réalisation jamais obtenue dans cette localité depuis plus de 50 ans.
Ce pont, est la concrétisation d’un rêve pour les populations des villages de Keur Lamine Diam, Keur Alassane Diallo, Keur Mor Fatou, Keur Diam Sinkiram, Keur Modou Guèye, Touba Bariya, Bariya Socé qui devraient à chaque hivernage contourner la Gambie pour rendre visite à un parent au Sénégal.
Financé à prés de 600 millions de nos francs par le Projet d’appui aux petites irrigations locales (Papil), cette passerelle de 475 m de longueur permet aujourd’hui aux populations des deux rives de circuler librement sans aucune inquiétude par rapport à la montée ou la descente des eaux. Avant ce fut le calvaire total. Les populations de ces villages précités étaient complètement coupées du reste du pays à la saison des pluies.
Toutes leurs activités étaient menées dans le territoire gambien. Même en cas de maladie, les populations n’avaient aucune autre solution que d’aller en Gambie pour se faire soigner. Beaucoup perdaient leurs vies à cause de ces difficultés d’accès aux soins, mais aussi à l’emploi, car la plupart des jeunes qui avaient fait l’école au Sénégal, ne pouvaient guère décrocher un emploi de qualité en territoire gambien.
Le manque de travail chez les jeunes a ainsi fait de cette localité une zone agricole, mais aussi d’agriculteurs par excellence. A la fin de chaque saison, les producteurs de cette région éprouvent d’énormes difficultés pour commercialiser les 15.000 tonnes d’arachide qui constitue la moyenne locale de la production. Parfois les producteurs se retournent vers le marché gambien, pour l’écoulement de leurs productions.
Sinon c’est d’autres solutions qui se proposent à eux. Soit ils contournent le territoire gambien pour rejoindre le Sénégal. Soit ils procèdent à la commercialisation par transformation. Même si les ouvriers de ce chantier poursuivent encore leurs travail sur le terrain, la circulation à cet endroit du pays s’exerce de manière libre sans aucun danger pour les populations.
Sud Quotidien
Ce pont, est la concrétisation d’un rêve pour les populations des villages de Keur Lamine Diam, Keur Alassane Diallo, Keur Mor Fatou, Keur Diam Sinkiram, Keur Modou Guèye, Touba Bariya, Bariya Socé qui devraient à chaque hivernage contourner la Gambie pour rendre visite à un parent au Sénégal.
Financé à prés de 600 millions de nos francs par le Projet d’appui aux petites irrigations locales (Papil), cette passerelle de 475 m de longueur permet aujourd’hui aux populations des deux rives de circuler librement sans aucune inquiétude par rapport à la montée ou la descente des eaux. Avant ce fut le calvaire total. Les populations de ces villages précités étaient complètement coupées du reste du pays à la saison des pluies.
Toutes leurs activités étaient menées dans le territoire gambien. Même en cas de maladie, les populations n’avaient aucune autre solution que d’aller en Gambie pour se faire soigner. Beaucoup perdaient leurs vies à cause de ces difficultés d’accès aux soins, mais aussi à l’emploi, car la plupart des jeunes qui avaient fait l’école au Sénégal, ne pouvaient guère décrocher un emploi de qualité en territoire gambien.
Le manque de travail chez les jeunes a ainsi fait de cette localité une zone agricole, mais aussi d’agriculteurs par excellence. A la fin de chaque saison, les producteurs de cette région éprouvent d’énormes difficultés pour commercialiser les 15.000 tonnes d’arachide qui constitue la moyenne locale de la production. Parfois les producteurs se retournent vers le marché gambien, pour l’écoulement de leurs productions.
Sinon c’est d’autres solutions qui se proposent à eux. Soit ils contournent le territoire gambien pour rejoindre le Sénégal. Soit ils procèdent à la commercialisation par transformation. Même si les ouvriers de ce chantier poursuivent encore leurs travail sur le terrain, la circulation à cet endroit du pays s’exerce de manière libre sans aucun danger pour les populations.
Sud Quotidien