Dakar, 18 déc (APS) – Les résultats intéressants enregistrés dans la mise en œuvre du Projet d’appui à la petite irrigation locale (PAPIL) ont permis l’élaboration d’un Plan national de développement de l’irrigation locale (PNDIL) qui va profiter à toutes les régions du Sénégal, a annoncé, jeudi à Dakar, le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Lamine Lô.
"Les résultats positivement appréciés par le gouvernement du Sénégal et des bailleurs de Fonds dont la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque islamique de développement (BID), ont justifié la formulation de la Stratégie nationale de maîtrise et de valorisation des eaux de ruissellement qui a débouché sur l’élaboration du Plan national de développement de la petite irrigation (PNDIL", a-t-il déclaré.
Ce Plan national va permettre d’étendre l’expérience acquise du PAPIL, du PADERCA et des initiatives similaires à toutes les régions du Sénégal, a ajouté Lamine Lô, à l’ouverture de la 11éme réunion du Comité de pilotage du PAPIL, dont il présidait la cérémonie officielle.
Cette rencontre était axée sur le bilan des interventions faites par le PAPIL depuis 2005 dans les 4 régions bénéficiaires (Fatick, Kolda, Kédougou, Tambacounda).
Le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rappelé que le PAPIL a pour objectif sectoriel de "contribuer à la réduction de la pauvreté et de la sécurité alimentaire en promouvant des infrastructures de maitrise de l’eau et des mesures d’adaptation aux changements climatiques".
Selon Lamine Lô, ce projet a également contribué à la mise en œuvre du programme d’autosuffisance en riz. "Des résultats intéressants ont été enregistrés par le projet, des pôles de développement ont été créés à partir des sites aménagés et des productions végétales additionnelles obtenues au niveau des zones d’intervention des régions de Kédougou Tambacounda, Kolda et Fatick", a-t-il indiqué.
Le PAPIL a bénéficié de financements de la BAD, à travers deux prêts de 17,5 milliards de francs CFA, de la BID pour environ 8,6 milliards ajoutés à une contribution de l’Etat. Il a permis de mettre en œuvre une série d’activités visant l’amélioration de la sécurité alimentaire, les revenues et les conditions de vie des populations des régions cibles, selon son coordonnateur Younoussa Mballo.
Le PAPIL, a-t-il signalé, intervient dans 4 régions du Sénégal (Fatick, Kolda, Tambacounda et Kédougou) où plusieurs activités ont été déroulées en 2014. Celles-ci sont liées essentiellement à la réalisation d’ouvrages et d’aménagements hydro-agricoles, a précisé Younoussa Mballo.
Il s’agit de la construction de digues anti-sel, de retenues d’eau, de pistes rurales pour le désenclavement et d’autres activités d’accompagnement des producteurs et de renforcement de leurs capacités dans le domaine de l’agriculture et du maraîchage. Un certain nombre d’équipement agricoles ont été également mis à leur disposition (tracteurs, motoculteurs, batteuses, etc.).
Toutefois, a indiqué le coordonnateur du PAPIL, des difficultés ont été rencontrées, relatives surtout au respect des délais de réalisation de ces travaux confiés à des entreprises.
M. Mballo a soutenu, en termes de perspectives, que dans le cadre du Programme d’accélération de l’agriculture (PRACAS), le PAPIL compte focaliser ses actions au niveau des zones pluviales en agissant sur les bas fonds pour sécuriser la culture du riz, eu cas d’arrêt prématuré de l’hivernage.
Les retenues d’eau permettront ainsi de faire des irrigations d’appoint, de sécuriser les cultures, de relever le niveau de la nappe phréatique et de faciliter les cultures maraîchères.
Il est également prévu la construction de 152 km de pistes rurales, 17 périmètres irrigués villageois, 42 ouvrages de retenue d’eau, sans compter la construction de 40 magasins multifonctionnels dans les 4 régions d’intervention.
ADL/BK
"Les résultats positivement appréciés par le gouvernement du Sénégal et des bailleurs de Fonds dont la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque islamique de développement (BID), ont justifié la formulation de la Stratégie nationale de maîtrise et de valorisation des eaux de ruissellement qui a débouché sur l’élaboration du Plan national de développement de la petite irrigation (PNDIL", a-t-il déclaré.
Ce Plan national va permettre d’étendre l’expérience acquise du PAPIL, du PADERCA et des initiatives similaires à toutes les régions du Sénégal, a ajouté Lamine Lô, à l’ouverture de la 11éme réunion du Comité de pilotage du PAPIL, dont il présidait la cérémonie officielle.
Cette rencontre était axée sur le bilan des interventions faites par le PAPIL depuis 2005 dans les 4 régions bénéficiaires (Fatick, Kolda, Kédougou, Tambacounda).
Le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rappelé que le PAPIL a pour objectif sectoriel de "contribuer à la réduction de la pauvreté et de la sécurité alimentaire en promouvant des infrastructures de maitrise de l’eau et des mesures d’adaptation aux changements climatiques".
Selon Lamine Lô, ce projet a également contribué à la mise en œuvre du programme d’autosuffisance en riz. "Des résultats intéressants ont été enregistrés par le projet, des pôles de développement ont été créés à partir des sites aménagés et des productions végétales additionnelles obtenues au niveau des zones d’intervention des régions de Kédougou Tambacounda, Kolda et Fatick", a-t-il indiqué.
Le PAPIL a bénéficié de financements de la BAD, à travers deux prêts de 17,5 milliards de francs CFA, de la BID pour environ 8,6 milliards ajoutés à une contribution de l’Etat. Il a permis de mettre en œuvre une série d’activités visant l’amélioration de la sécurité alimentaire, les revenues et les conditions de vie des populations des régions cibles, selon son coordonnateur Younoussa Mballo.
Le PAPIL, a-t-il signalé, intervient dans 4 régions du Sénégal (Fatick, Kolda, Tambacounda et Kédougou) où plusieurs activités ont été déroulées en 2014. Celles-ci sont liées essentiellement à la réalisation d’ouvrages et d’aménagements hydro-agricoles, a précisé Younoussa Mballo.
Il s’agit de la construction de digues anti-sel, de retenues d’eau, de pistes rurales pour le désenclavement et d’autres activités d’accompagnement des producteurs et de renforcement de leurs capacités dans le domaine de l’agriculture et du maraîchage. Un certain nombre d’équipement agricoles ont été également mis à leur disposition (tracteurs, motoculteurs, batteuses, etc.).
Toutefois, a indiqué le coordonnateur du PAPIL, des difficultés ont été rencontrées, relatives surtout au respect des délais de réalisation de ces travaux confiés à des entreprises.
M. Mballo a soutenu, en termes de perspectives, que dans le cadre du Programme d’accélération de l’agriculture (PRACAS), le PAPIL compte focaliser ses actions au niveau des zones pluviales en agissant sur les bas fonds pour sécuriser la culture du riz, eu cas d’arrêt prématuré de l’hivernage.
Les retenues d’eau permettront ainsi de faire des irrigations d’appoint, de sécuriser les cultures, de relever le niveau de la nappe phréatique et de faciliter les cultures maraîchères.
Il est également prévu la construction de 152 km de pistes rurales, 17 périmètres irrigués villageois, 42 ouvrages de retenue d’eau, sans compter la construction de 40 magasins multifonctionnels dans les 4 régions d’intervention.
ADL/BK