A Hodar, beaucoup de familles vivent uniquement grâce aux revenus de l’agriculture.
Dès le mois d’avril-mai, elles commencent à préparer la terre. Fin mai, les premiers semis sont réalisés. Début juin, les premières pluies commencent et ne s’arrêteront que vers le mois de septembre. Puis viendra la période des récoltes, qui n’est pas la plus facile car c’est une période très physique.
Cette récolte devra permettre à des familles entières de vivre toute l’année durant. Ils consommeront en partie leur récolte (maïs, mil, arachides) alors qu’une seconde partie sera consacrée à nourrir les troupeaux (sorgho, arachides) et que le reste de la production sera vendue pour générer du revenu.
Une fois les récoltes faites, les réserves sont consommées au fil des mois et quand ces récoltes sont épuisées, on appelle cela la période de soudure. Cette période a tendance à arriver de plus en plus tôt dans l’année et en attendant les récoltes suivantes…il faut patienter en se débrouillant. Malheureusement, c’est souvent la période où les prix des denrées augmentent, rareté oblige.
En fin de période de soudure, alors que les économies sont au plus bas, il faut encore puiser dans les réserves pour obtenir suffisamment de semences, de l’engrais, et du matériel agricole de bonne qualité.
Faute de moyens, les agriculteurs de Hodar ne disposent en général pas de leur propre outillage (semoir, charrue) et sont obligés de les louer à prix élevé dans des villages avoisinants (Malem ou Diam-Diam).
Ils s’endettent souvent pour pouvoir louer ce matériel et entamer ainsi l’hivernage dans les meilleures conditions.
La location de ce matériel agricole représente un poids financier que les agriculteurs doivent supporter et il a souvent été question lors des discussions au village d’envisager une solution pour éviter cet endettement.
Alors que beaucoup de femmes se regroupent en « GPF » (groupement de promotion féminine) pour se rassembler autour d’une activité génératrice de revenu (maraîchage, moulin à mil, élevage, vente au détail, etc), le premier groupement masculin de Hodar (GPM) a décidé de lui aussi se regrouper autour d’une belle initiative.
Ce sont naturellement des hommes qui sont à l’origine de ce projet puisque les activités de travail de la terre sont une tâche dédiée à ces derniers (les femmes sont plus actives dans la phase de récolte). Ils ont donc décidé de proposer un projet innovant : la location de matériel agricole via une demande couplée d’un prêt et d’un don qui permettrait d’engranger un projet durable pour une partie du village.
Il s’agit dans une première phase de financer 5 semoirs et 5 charrues pour un coût total de 500.000 Fcfa.
En général chaque élément se loue à 10.000 Fcfa par saison. Le matériel pourra se louer à un tarif préférentiel à Hodar.
La demande se matérialiserait en :
Une demande de don au bailleur de 250.000 Fcfa
Une demande de prêt de 250.000 Fcfa
Le remboursement de ce prêt se ferait sur 3 ans.
Les bénéfices générés seront ensuite réinvestis par le groupe pour entretenir les outils, en acheter de nouveaux, investir dans l’achat d’engrais ou de semences.
Dès le mois d’avril-mai, elles commencent à préparer la terre. Fin mai, les premiers semis sont réalisés. Début juin, les premières pluies commencent et ne s’arrêteront que vers le mois de septembre. Puis viendra la période des récoltes, qui n’est pas la plus facile car c’est une période très physique.
Cette récolte devra permettre à des familles entières de vivre toute l’année durant. Ils consommeront en partie leur récolte (maïs, mil, arachides) alors qu’une seconde partie sera consacrée à nourrir les troupeaux (sorgho, arachides) et que le reste de la production sera vendue pour générer du revenu.
Une fois les récoltes faites, les réserves sont consommées au fil des mois et quand ces récoltes sont épuisées, on appelle cela la période de soudure. Cette période a tendance à arriver de plus en plus tôt dans l’année et en attendant les récoltes suivantes…il faut patienter en se débrouillant. Malheureusement, c’est souvent la période où les prix des denrées augmentent, rareté oblige.
En fin de période de soudure, alors que les économies sont au plus bas, il faut encore puiser dans les réserves pour obtenir suffisamment de semences, de l’engrais, et du matériel agricole de bonne qualité.
Faute de moyens, les agriculteurs de Hodar ne disposent en général pas de leur propre outillage (semoir, charrue) et sont obligés de les louer à prix élevé dans des villages avoisinants (Malem ou Diam-Diam).
Ils s’endettent souvent pour pouvoir louer ce matériel et entamer ainsi l’hivernage dans les meilleures conditions.
La location de ce matériel agricole représente un poids financier que les agriculteurs doivent supporter et il a souvent été question lors des discussions au village d’envisager une solution pour éviter cet endettement.
Alors que beaucoup de femmes se regroupent en « GPF » (groupement de promotion féminine) pour se rassembler autour d’une activité génératrice de revenu (maraîchage, moulin à mil, élevage, vente au détail, etc), le premier groupement masculin de Hodar (GPM) a décidé de lui aussi se regrouper autour d’une belle initiative.
Ce sont naturellement des hommes qui sont à l’origine de ce projet puisque les activités de travail de la terre sont une tâche dédiée à ces derniers (les femmes sont plus actives dans la phase de récolte). Ils ont donc décidé de proposer un projet innovant : la location de matériel agricole via une demande couplée d’un prêt et d’un don qui permettrait d’engranger un projet durable pour une partie du village.
Il s’agit dans une première phase de financer 5 semoirs et 5 charrues pour un coût total de 500.000 Fcfa.
En général chaque élément se loue à 10.000 Fcfa par saison. Le matériel pourra se louer à un tarif préférentiel à Hodar.
La demande se matérialiserait en :
Une demande de don au bailleur de 250.000 Fcfa
Une demande de prêt de 250.000 Fcfa
Le remboursement de ce prêt se ferait sur 3 ans.
Les bénéfices générés seront ensuite réinvestis par le groupe pour entretenir les outils, en acheter de nouveaux, investir dans l’achat d’engrais ou de semences.