Saint-Louis, 7 mai (APS) - Le directeur général du Millenium Challenge Account-Sénégal (MCA-S), Ibrahima Dia, a rappelé, mardi à Saint-Louis, les principes fondateurs de la convention de financement liant le Sénégal au gouvernement américain notamment sur la primauté de ses dispositions sur les lois sénégalaises et la tolérance zéro en matière de corruption.
‘’Cette convention a rang et valeur de traité. Par conséquent, elle a dans l’ordonnancement juridique national, une autorité supérieure à celle des lois et règlements internes, y compris ceux relatifs aux impôts, taxes et redevances et autres textes applicables en matière de gestion environnementale’’, a déclaré M. Dia.
Il s'exprimait à l’occasion de la première réunion ordinaire de l’année du Comité des parties prenantes de la zone Nord présidée par le ministre de l’Aménagement du Territoire et des Collectivités locales, Arame Ndoye.
Ainsi, selon lui, ‘’aucun fonctionnaire ou autre agent de l’Etat ne saurait se prévaloir des dispositions du code général des impôts, du code de l’environnement, du code forestier ou d’autres législations semblables pour justifier la non-exécution des clauses du Millenium Challenge Corporation (MCC)’’, a dit M. Dia.
Il a en outre indiqué que ‘’la lutte contre la corruption est un élément clé du dispositif du MCA qui bannit les paiements irréguliers et les pots de vin’’.
‘’S’il s’avérait que des membres du personnel de l’entrepreneur ou de l’administration se seraient livrés, directement ou indirectement, à des pratiques de corruption dans le cadre de leurs activités, le MCC à défaut d’ordonner la résiliation du marché concerné ou la suspension du Compact, exigerait que l’agent en cause soit purement et simplement licencié avant d’être poursuivi’’, a affirmé le directeur général du MCA-Sénégal.
Quant au ministre de l’Aménagement du Territoire et des Collectivités locales, Arame Ndoye, elle a mis l’accent sur l’intérêt accordé à ce compact par les plus hautes autorités du pays. Elle a dit que ce programme va donner une impulsion décisive au démarrage de cet ambitieux programme du MCA-Sénégal qui est de 270 milliards de francs.
Il s’y ajoute que ce programme recoupe les préoccupations du gouvernement avec l’instauration de l’acte 3 de la décentralisation qui consacre la territorialisation avec l’émergence de pôles économiques régionaux de développement.
D'un coût de 270 milliards sur cinq ans, la convention de partenariat consacre un programme de financement d'infrastructures routières et hydrauliques dans le Nord et le Sud.
Mardi après-midi, ce programme continue avec une visite dans le Delta, afin de donner à l’ensemble des membres du CPP, une vision réelle des projets que MCA-Sénégal a entamés dans cette zone.
La journée de mercredi sera consacrée à des échanges sur l’état d’avancement des projets ‘’routes’’ et ‘’irrigation’’ du MCA-Sénégal.
AMD/AD
‘’Cette convention a rang et valeur de traité. Par conséquent, elle a dans l’ordonnancement juridique national, une autorité supérieure à celle des lois et règlements internes, y compris ceux relatifs aux impôts, taxes et redevances et autres textes applicables en matière de gestion environnementale’’, a déclaré M. Dia.
Il s'exprimait à l’occasion de la première réunion ordinaire de l’année du Comité des parties prenantes de la zone Nord présidée par le ministre de l’Aménagement du Territoire et des Collectivités locales, Arame Ndoye.
Ainsi, selon lui, ‘’aucun fonctionnaire ou autre agent de l’Etat ne saurait se prévaloir des dispositions du code général des impôts, du code de l’environnement, du code forestier ou d’autres législations semblables pour justifier la non-exécution des clauses du Millenium Challenge Corporation (MCC)’’, a dit M. Dia.
Il a en outre indiqué que ‘’la lutte contre la corruption est un élément clé du dispositif du MCA qui bannit les paiements irréguliers et les pots de vin’’.
‘’S’il s’avérait que des membres du personnel de l’entrepreneur ou de l’administration se seraient livrés, directement ou indirectement, à des pratiques de corruption dans le cadre de leurs activités, le MCC à défaut d’ordonner la résiliation du marché concerné ou la suspension du Compact, exigerait que l’agent en cause soit purement et simplement licencié avant d’être poursuivi’’, a affirmé le directeur général du MCA-Sénégal.
Quant au ministre de l’Aménagement du Territoire et des Collectivités locales, Arame Ndoye, elle a mis l’accent sur l’intérêt accordé à ce compact par les plus hautes autorités du pays. Elle a dit que ce programme va donner une impulsion décisive au démarrage de cet ambitieux programme du MCA-Sénégal qui est de 270 milliards de francs.
Il s’y ajoute que ce programme recoupe les préoccupations du gouvernement avec l’instauration de l’acte 3 de la décentralisation qui consacre la territorialisation avec l’émergence de pôles économiques régionaux de développement.
D'un coût de 270 milliards sur cinq ans, la convention de partenariat consacre un programme de financement d'infrastructures routières et hydrauliques dans le Nord et le Sud.
Mardi après-midi, ce programme continue avec une visite dans le Delta, afin de donner à l’ensemble des membres du CPP, une vision réelle des projets que MCA-Sénégal a entamés dans cette zone.
La journée de mercredi sera consacrée à des échanges sur l’état d’avancement des projets ‘’routes’’ et ‘’irrigation’’ du MCA-Sénégal.
AMD/AD