Dans le cadre du Millenium challenge account (MCA), près de 39.000 ha vont être développés pour la riziculture dans le Delta et 9.000 ha pour la polyculture. Ce qui laisse supposer des besoins en eau assez importants.
L’eau constitue un volet très important dans le programme du MCA, qui prévoit à cet effet, la réalisation d’ouvrages hydrauliques et d’aménagement qui permettront la sécurisation de l’approvisionnement en eau, la réduction des coûts d’accès aux ressources hydriques, l’extension des superficies agricoles tout en assurant le drainage des périmètres irrigués du Delta afin de permettre une agriculture durable et une production en toutes saisons. Selon le directeur du projet irrigation et gestion de l’eau dudit programme, les travaux prévus dans ce cadre vont permettre d’avoir une grande capacité de pompage et de puisage. C’est ainsi que Victor Emmanuel Nkaye a précisé qu’au niveau de la station de Ronkh, qui constitue l’ouvrage principal, la capacité de pompage va passer de 8 à 20 m3/sec et celle de puisage de 20 à 30 m3/sec. « Au niveau de l’ouvrage G, qui est le second ouvrage de captage le plus proche du barrage de Diama, on aura une capacité de captage qui va passer de 20 à 40m3/sec.
Au total, nous pensons qu’au niveau de Lampsar qui pose des problèmes, on sera en mesure d’avoir un débit de 65m3/sec disponibles à tout instant pour les usagers », a expliqué M. Nkaye, qui n’a pas manqué de souligner que dans la Vallée, le MCA compte développer au moins 39.000 ha pour la riziculture au niveau du Delta et jusqu’à 9.000 ha pour la polyculture. Et selon le directeur du projet irrigation, le MCA va prendre toutes les dispositions pour pouvoir assurer une bonne gestion de l’eau, mais aussi de la capacité d’irrigation et de drainage. Par ailleurs, M. Nkaye a révélé que les eaux utilisées pour l’irrigation devront ensuite être rejetées à l’extérieur des périmètres pour permettre d’avoir une qualité meilleure des sols. « Nous comptons aménager l’émissaire du Delta qui a un rôle assez important et qui va permettre de rejeter les eaux en aval de Diama grâce à une station de pompage de 20m3/sec », a-t-il souligné.
Le barrage de Diama , poumon du projet irrigation
Le barrage de Diama constitue la clé du projet et sera doté d’un modèle. « Par rapport au barrage, tout le modèle va pouvoir dicter les codes de gestion qui incombent par rapport aux besoins en eaux et à la demande, c’est à dire des superficies aménagées », a appuyé M. Nkaye tout en précisant que les endiguements ne sont pas encore terminés. « Nous avons aujourd’hui une capacité de gestion du barrage de Diama à un maximum de 2,20m mais nous visons une capacité de gestion à 2,5m. Au niveau de Diama, ce sera pendant la période de contre saison, la demande en eau est plus forte, mais en période d’hivernage, on va baisser la cote de Diama pour ne pas risquer la stabilité de l’ouvrage et ceci va nous permettre de pouvoir stabiliser par rapport aux données de Manantali en amont et par rapport à une synchronisation au niveau de tout ce qui est pluviométrie, le barrage de Diama peut descendre jusqu’à la cote 1,30m, mais l’objectif c’est de garder la cote du barrage aussi haut que possible et aussi longtemps qu’il ne mette pas le barrage en danger.
Pour ce qui est des travaux dans le département de Podor, des études seront faites sur près de 10.000 ha et sur cinq cuvettes dont la plus grande est celle de Podor, qui fait plus de 4.000 ha. Selon M. Nkaye, l’objectif au finish, est de faire un aménagement sur 440 ha au niveau de la cuvette de Ngalenka. « Les travaux seront effectués en 2012 », a-t-il indiqué.
Samba Oumar Fall
Le Soleil
L’eau constitue un volet très important dans le programme du MCA, qui prévoit à cet effet, la réalisation d’ouvrages hydrauliques et d’aménagement qui permettront la sécurisation de l’approvisionnement en eau, la réduction des coûts d’accès aux ressources hydriques, l’extension des superficies agricoles tout en assurant le drainage des périmètres irrigués du Delta afin de permettre une agriculture durable et une production en toutes saisons. Selon le directeur du projet irrigation et gestion de l’eau dudit programme, les travaux prévus dans ce cadre vont permettre d’avoir une grande capacité de pompage et de puisage. C’est ainsi que Victor Emmanuel Nkaye a précisé qu’au niveau de la station de Ronkh, qui constitue l’ouvrage principal, la capacité de pompage va passer de 8 à 20 m3/sec et celle de puisage de 20 à 30 m3/sec. « Au niveau de l’ouvrage G, qui est le second ouvrage de captage le plus proche du barrage de Diama, on aura une capacité de captage qui va passer de 20 à 40m3/sec.
Au total, nous pensons qu’au niveau de Lampsar qui pose des problèmes, on sera en mesure d’avoir un débit de 65m3/sec disponibles à tout instant pour les usagers », a expliqué M. Nkaye, qui n’a pas manqué de souligner que dans la Vallée, le MCA compte développer au moins 39.000 ha pour la riziculture au niveau du Delta et jusqu’à 9.000 ha pour la polyculture. Et selon le directeur du projet irrigation, le MCA va prendre toutes les dispositions pour pouvoir assurer une bonne gestion de l’eau, mais aussi de la capacité d’irrigation et de drainage. Par ailleurs, M. Nkaye a révélé que les eaux utilisées pour l’irrigation devront ensuite être rejetées à l’extérieur des périmètres pour permettre d’avoir une qualité meilleure des sols. « Nous comptons aménager l’émissaire du Delta qui a un rôle assez important et qui va permettre de rejeter les eaux en aval de Diama grâce à une station de pompage de 20m3/sec », a-t-il souligné.
Le barrage de Diama , poumon du projet irrigation
Le barrage de Diama constitue la clé du projet et sera doté d’un modèle. « Par rapport au barrage, tout le modèle va pouvoir dicter les codes de gestion qui incombent par rapport aux besoins en eaux et à la demande, c’est à dire des superficies aménagées », a appuyé M. Nkaye tout en précisant que les endiguements ne sont pas encore terminés. « Nous avons aujourd’hui une capacité de gestion du barrage de Diama à un maximum de 2,20m mais nous visons une capacité de gestion à 2,5m. Au niveau de Diama, ce sera pendant la période de contre saison, la demande en eau est plus forte, mais en période d’hivernage, on va baisser la cote de Diama pour ne pas risquer la stabilité de l’ouvrage et ceci va nous permettre de pouvoir stabiliser par rapport aux données de Manantali en amont et par rapport à une synchronisation au niveau de tout ce qui est pluviométrie, le barrage de Diama peut descendre jusqu’à la cote 1,30m, mais l’objectif c’est de garder la cote du barrage aussi haut que possible et aussi longtemps qu’il ne mette pas le barrage en danger.
Pour ce qui est des travaux dans le département de Podor, des études seront faites sur près de 10.000 ha et sur cinq cuvettes dont la plus grande est celle de Podor, qui fait plus de 4.000 ha. Selon M. Nkaye, l’objectif au finish, est de faire un aménagement sur 440 ha au niveau de la cuvette de Ngalenka. « Les travaux seront effectués en 2012 », a-t-il indiqué.
Samba Oumar Fall
Le Soleil