Dakar, 20 mai (APS) - Le coordonnateur national du Projet d’appui à la petite irrigation locale (PAPIL), Amadou Baba Sy, a souligné la qualité et les effets des ouvrages réalisés dans ses interventions, en dépit des limites notées dans ce projet financé à 80% par la Banque africaine de développement (BAD).
Démarré tardivement en 2006, le PAPIL a en souffert dans sa mise en œuvre en raison de la non satisfaction imputée au gouvernement sénégalais, d’une condition liée à son début d’exécution. Les changements institutionnels — trois ministres de tutelle depuis lors —, ont eu leurs effets sur ce projet.
‘’Il y a un retard dans la satisfaction de la condition de mise en œuvre pendant deux ans’’, a-t-il confié à l’APS. Il s’est cependant réjoui d’avoir réalisé ‘’beaucoup de choses, des ouvrages de référence et de qualité’’, relevant un coût de 40 millions de FCFA pour une retenue d’eau sur 5 Km d’un hivernage à l’autre.
‘’Ces ouvrages permettent d’irriguer plusieurs centaines d’hectares’’, a-t-il ajouté. ‘’Nous faisons les ouvrages et nous aidons les populations à les valoriser’’, a expliqué M. Sy, un ancien de la BAD dont il a salué l’engagement pour avoir été ‘’l’un des rares bailleurs de fonds à être convaincus la petite irrigation et ses effets’’.
L’organisation et le fonctionnement du projet sont régis par des procédures de gestion et d’administration conformes au manuel de procédures administratives et financières du projet approuvé par la BAD.
‘’Compte tenu des insuffisances constatées dans l’exécution des activités administratives, financières et comptables durant l’exercice 2006, une feuille de route, élaborée par la BAD et exécuté le SAF, a conduit à une situation globalement satisfaisant’’, selon un document.
Le coordonnateur du PAPIL a déploré les délais de mise en œuvre. ‘’Les procédures de passation des marchés sont extrêmement longues’’. Cette anomalie handicape le déroulement des interventions. ‘’Avec la revue du portefeuille, a-t-il relevé, nous essayons d’aplanir tout cela pour accélérer la mise en œuvre du projet’’.
Les fluctuations des monnaies, les changements institutionnels et les procédures d’exécution du contrat sont ‘’les grandes contraintes’’ du PAPIL. ‘’Depuis, la BAD fait des efforts et le gouvernement aussi, pour alléger les procédures’’, s’est félicité Amadou Baba Sy.
‘’La mise en œuvre est bonne, mais le taux de décaissement est lent’’, a-t-il poursuivi. Il a toutefois souhaité trouver les moyens de continuer la réalisation des ouvrages. ‘’Nous sommes à deux ans de l’achèvement et le taux d’exécution physique du projet est de 30%.’’
Un cabinet d’audit a recommandé, pour le Projet d’appui à la petite irrigation locale (PAPIL), la prorogation de deux ans et sa transformation en programme national.
‘’Actuellement, nous sommes confrontés à un manque de ressources pour réaliser tous les objectifs que le gouvernement et la BAD s’étaient fixés. Nos ressources ne suffisent pas. Ça fluctue beaucoup, c’est libellé en Unités de compte qui est un panier de monnaies’’, a dit la responsable du suivi, de l’évaluation et de la communication.
‘’Nous avons ce retard à rattraper, ce qui est très difficile’’, Awa Taye Sarr Diouf, ajoutant : ‘’Ce qui est particulier, c’est qu’il s’agit de l’aménagement de vallées. On ne peut pas le faire à partir du mois de mai et jusqu’en janvier’’. Les entreprises contractantes sont tenues de réaliser les ouvrages et de terminer avant avril.
Démarré tardivement en 2006, le PAPIL a en souffert dans sa mise en œuvre en raison de la non satisfaction imputée au gouvernement sénégalais, d’une condition liée à son début d’exécution. Les changements institutionnels — trois ministres de tutelle depuis lors —, ont eu leurs effets sur ce projet.
‘’Il y a un retard dans la satisfaction de la condition de mise en œuvre pendant deux ans’’, a-t-il confié à l’APS. Il s’est cependant réjoui d’avoir réalisé ‘’beaucoup de choses, des ouvrages de référence et de qualité’’, relevant un coût de 40 millions de FCFA pour une retenue d’eau sur 5 Km d’un hivernage à l’autre.
‘’Ces ouvrages permettent d’irriguer plusieurs centaines d’hectares’’, a-t-il ajouté. ‘’Nous faisons les ouvrages et nous aidons les populations à les valoriser’’, a expliqué M. Sy, un ancien de la BAD dont il a salué l’engagement pour avoir été ‘’l’un des rares bailleurs de fonds à être convaincus la petite irrigation et ses effets’’.
L’organisation et le fonctionnement du projet sont régis par des procédures de gestion et d’administration conformes au manuel de procédures administratives et financières du projet approuvé par la BAD.
‘’Compte tenu des insuffisances constatées dans l’exécution des activités administratives, financières et comptables durant l’exercice 2006, une feuille de route, élaborée par la BAD et exécuté le SAF, a conduit à une situation globalement satisfaisant’’, selon un document.
Le coordonnateur du PAPIL a déploré les délais de mise en œuvre. ‘’Les procédures de passation des marchés sont extrêmement longues’’. Cette anomalie handicape le déroulement des interventions. ‘’Avec la revue du portefeuille, a-t-il relevé, nous essayons d’aplanir tout cela pour accélérer la mise en œuvre du projet’’.
Les fluctuations des monnaies, les changements institutionnels et les procédures d’exécution du contrat sont ‘’les grandes contraintes’’ du PAPIL. ‘’Depuis, la BAD fait des efforts et le gouvernement aussi, pour alléger les procédures’’, s’est félicité Amadou Baba Sy.
‘’La mise en œuvre est bonne, mais le taux de décaissement est lent’’, a-t-il poursuivi. Il a toutefois souhaité trouver les moyens de continuer la réalisation des ouvrages. ‘’Nous sommes à deux ans de l’achèvement et le taux d’exécution physique du projet est de 30%.’’
Un cabinet d’audit a recommandé, pour le Projet d’appui à la petite irrigation locale (PAPIL), la prorogation de deux ans et sa transformation en programme national.
‘’Actuellement, nous sommes confrontés à un manque de ressources pour réaliser tous les objectifs que le gouvernement et la BAD s’étaient fixés. Nos ressources ne suffisent pas. Ça fluctue beaucoup, c’est libellé en Unités de compte qui est un panier de monnaies’’, a dit la responsable du suivi, de l’évaluation et de la communication.
‘’Nous avons ce retard à rattraper, ce qui est très difficile’’, Awa Taye Sarr Diouf, ajoutant : ‘’Ce qui est particulier, c’est qu’il s’agit de l’aménagement de vallées. On ne peut pas le faire à partir du mois de mai et jusqu’en janvier’’. Les entreprises contractantes sont tenues de réaliser les ouvrages et de terminer avant avril.