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Politique - 24/11/2024
Gouvernement Barnier: 53% des Français favorables à une motion de censure
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ORIGINE ET HISTORIQUE DU PROJET1.1 Situé à l'extrême Ouest du continent africain, le Sénégal est un pays sahélien couvrant une superficie de 196.722 km2. Les précipitations, en forte baisse depuis plusieurs années (200 mm en 30 ans), décroissent de plus de 1.100 mm/an dans le Sud à 300 mm/an dans le Nord du pays. Malgré une reprise de la croissance économique au cours de la dernière décennie, le Sénégal reste classé parmi les pays les moins avancés au monde, avec en 2001 un revenu par tête de 509 US dollars. Près de 54 % de la population sénégalaise vit toujours en-dessous du seuil de pauvreté, et on estime que trois quarts des pauvres se trouvent en zones rurales. Les enquêtes menées en milieu rural indiquent que les facteurs de pauvreté les plus cités par les familles relèvent souvent de ruptures dans le système de production traditionnel : sécheresse, dégradation et salinisation des terres, manque de matériel, inondations, parasites, etc.
1.2 Confronté à cette situation préoccupante de pauvreté, le Gouvernement a adopté, en mars 2002, un Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) qui s'intègre dans les grandes orientations du Xe Plan de développement économique et social (PDES) pour 2002-2007 et dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD). Une des principales contraintes à la croissance durable et à la réduction de la pauvreté en milieu rural apparaît être d'ordre structurel, avec notamment une trop grande dépendance des activités agricoles aux aléas climatiques due en grande partie à l'insuffisante maîtrise de l'eau. Pour corriger cette situation, et en complément des aménagements de la vallée du fleuve Sénégal, le Gouvernement a cherché à davantage valoriser les ressources en eau de ruissellement disponibles sur le territoire, et relativement abondantes dans la moitié Sud du pays. Dans ce cadre, le FAD a financé un inventaire de 121 sites de barrages intéressant la partie Sud du Sénégal, et une étude de faisabilité sur dix sites présentant des caractéristiques hydrauliques optimales et localisés dans des zones déshéritées. Trois vallées (Médina Djikoye, Médina Namo, Vélingara Pakane) ont finalement été retenues à l'effet de créer des conditions durables de mobilisation et de valorisation des eaux de ruissellement. Les études d'avant-projet détaillé de ces sites ont été préparées sur fonds FAT de juin 2001 à mai 2003.
1.3 Parallèlement à cette étude, une mission de la Division du Centre d'investissement de la FAO a identifié en 2002, dans le cadre du programme de coopération FAO/BAD, plusieurs projets dans le secteur rural susceptibles de bénéficier d'un financement de la Banque. Un projet basé sur le concept de la « petite irrigation » a été proposé, décliné en trois composantes dont une concerne un appui aux périmètres d'irrigation par eau de ruissellement dans la région de Tambacounda. Sur ces bases, les autorités sénégalaises ont présenté à la Banque, début 2003, deux requêtes pour le financement du projet « 3 barrages » étudié sur don FAT et du projet « petite irrigation » identifié par la FAO. Ces projets visent, entre autres, par l'intermédiaire d'aménagements adaptés à sécuriser les productions agricoles, notamment la riziculture et le maraîchage, domaines de prédilection des femmes au Sud du pays. C'est dans le cadre de l'examen de ces deux requêtes qu'une mission de la Banque a séjourné au Sénégal en juin 2003, en vue de procéder à l'évaluation d'un projet global de valorisation des eaux de ruissellement, par le développement de la petite irrigation à l'échelon local.
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