PETITE IRRIGATION LOCALE : « Une véritable révolution rurale, selon Djibo Ka
Plus de 2.000 ha de terres salées récupérées, 500 ha de potentiel de terres cultivables et une disponibilité d’eau pour une période de 10 mois pour la riziculture et le maraîchage dans la région de Fatick. C’est la prouesse du Projet d’appui à la petite irrigation locale (Papil) grâce à des ouvrages de retenue d’eau réalisés.
Très impressionné, le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels, Djibo Ka, sur le terrain vendredi et samedi derniers, a dit que tout cela constitue une véritable révolution rurale, globale et silencieuse. Et, a-t-il rappelé, le gouvernement dispose d’un plan national de lutte contre le sel qui nécessite un financement de 27 milliards FCfa et le Papil entre parfaitement dans ce cadre-là.
Depuis 2007, le Projet d’appui a la petite irrigation locale (Papil) a engage la bataille contre la salinisation des sols par l’édification d’importants ouvrages de retenue d’eau dans la région de Fatick. Aujourd’hui, le Papil, financé à hauteur de 12 milliards FCfa par la Bad, a réussi à récupérer plus de 2.000 ha de terres salées et sécurisées, 500 ha de potentiel de terres cultivables, en plus d’une disponibilité d’eau pour une période de 10 mois.
Aujourd’hui, l’activité rizicole est pratiquée presque durant toute l’année à coté du maraîchage dans beaucoup de zones de la région. En visite sur le terrain vendredi et samedi derniers, notamment à Boyard, Fayil, Boly, Keur Ousseynou Guèye, Keur Aliou Guèye, Médina Djikoye, Dassilamé Sérère, le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs, en compagnie du coordonnateur national du projet, Amadou Baba Sy et son équipe, s’est dit très impressionné des réalisations du Papil et aussi des initiatives locales.
M. Djibo Ka a tenu à rappeler qu’il y a 1 million d’ha de terres salées sur le territoire national sénégalais. C’est pourquoi, a-t-il souligné, le gouvernement dispose d’un plan national de lutte contre le sel coordonné par son département et qui demande un financement de 27 milliards Cfa. Selon lui, le Papel entre parfaitement dans ce volet de lutte contre la salinisation des sols. Après s’être réjoui du niveau de la production de riz dans ces vallées, il a insisté sur l’amélioration des pistes de production pour permettre aux braves producteurs d’écouler les produits agricoles et même sur la réflexion pour le stockage et la mise en place de batteuses à riz. C’est pourquoi, il a décidé de saisir le Premier ministre sur toutes ces doléances pour une meilleure coordination de leurs interventions. Au cours de cette tournée, le barrage de Keur Aliou Guèye, qui permet de retenir plus d’1 million de m3 d’eau durant toute l’année, celui de Médina Djikoye, à coté de la frontière gambienne, vont désenclaver la zone où les populations sont coupées du reste du territoire national dès que les pluies tombent et l’ouvrage de Dassilamé Sérère, qui va permettre de stocker 600.000 m3 d’eau, ont retenu l’attention du ministre d’Etat.
Oumar Ngatty BA
Le Soleil
Très impressionné, le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels, Djibo Ka, sur le terrain vendredi et samedi derniers, a dit que tout cela constitue une véritable révolution rurale, globale et silencieuse. Et, a-t-il rappelé, le gouvernement dispose d’un plan national de lutte contre le sel qui nécessite un financement de 27 milliards FCfa et le Papil entre parfaitement dans ce cadre-là.
Depuis 2007, le Projet d’appui a la petite irrigation locale (Papil) a engage la bataille contre la salinisation des sols par l’édification d’importants ouvrages de retenue d’eau dans la région de Fatick. Aujourd’hui, le Papil, financé à hauteur de 12 milliards FCfa par la Bad, a réussi à récupérer plus de 2.000 ha de terres salées et sécurisées, 500 ha de potentiel de terres cultivables, en plus d’une disponibilité d’eau pour une période de 10 mois.
Aujourd’hui, l’activité rizicole est pratiquée presque durant toute l’année à coté du maraîchage dans beaucoup de zones de la région. En visite sur le terrain vendredi et samedi derniers, notamment à Boyard, Fayil, Boly, Keur Ousseynou Guèye, Keur Aliou Guèye, Médina Djikoye, Dassilamé Sérère, le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs, en compagnie du coordonnateur national du projet, Amadou Baba Sy et son équipe, s’est dit très impressionné des réalisations du Papil et aussi des initiatives locales.
M. Djibo Ka a tenu à rappeler qu’il y a 1 million d’ha de terres salées sur le territoire national sénégalais. C’est pourquoi, a-t-il souligné, le gouvernement dispose d’un plan national de lutte contre le sel coordonné par son département et qui demande un financement de 27 milliards Cfa. Selon lui, le Papel entre parfaitement dans ce volet de lutte contre la salinisation des sols. Après s’être réjoui du niveau de la production de riz dans ces vallées, il a insisté sur l’amélioration des pistes de production pour permettre aux braves producteurs d’écouler les produits agricoles et même sur la réflexion pour le stockage et la mise en place de batteuses à riz. C’est pourquoi, il a décidé de saisir le Premier ministre sur toutes ces doléances pour une meilleure coordination de leurs interventions. Au cours de cette tournée, le barrage de Keur Aliou Guèye, qui permet de retenir plus d’1 million de m3 d’eau durant toute l’année, celui de Médina Djikoye, à coté de la frontière gambienne, vont désenclaver la zone où les populations sont coupées du reste du territoire national dès que les pluies tombent et l’ouvrage de Dassilamé Sérère, qui va permettre de stocker 600.000 m3 d’eau, ont retenu l’attention du ministre d’Etat.
Oumar Ngatty BA
Le Soleil
