SENEGAL-BAD-IRRIGATION-PAPIL, Un taux de 30% de réalisation à mi-parcours
Dakar, 20 mai (APS) - A deux ans de son achèvement, le Projet d’appui à la petite irrigation locale (PAPIL), financé à 80% par la Banque africaine de développement (BAD), en est à un taux d’exécution physique de 30% indiquant sa prorogation de deux ans et sa transformation en programme national, selon son coordonnateur national.
‘’Nous sommes à deux ans de l’achèvement et le taux d’exécution physique du projet est de 30%, il nous faut trouver les moyens’’, a déclaré à l’APS Amadou Baba Sy, qui a révélé les résultats d’un cabinet d’audit ayant conclu à sa prorogation de deux ans et sa transformation en programme national.
Le PAPIL est financé sur un prêt du Fonds africain de développement (FAD), d’un montant d’environ 10,9 milliards de FCFA (14,31millions d’unités de comptes, UC). Sa date d’approbation remonte au 22 octobre 2003 et sa clôture est fixée en fin 2010. Il a démarré en 2006, avec du retard.
Ces trois dernières années, a indiqué M. Sy, le PAPIL a permis de réaliser 300 tonnes de riz et 500 tonnes de produits maraîchers, en productions additionnelles dans des zones non pourvues en cours d’eau permanent.
Six types d’aménagements hydro-agricoles et pastoraux sont réalisés ou en cours de réalisation dans zones d’intervention, depuis 2006, dans huit départements des régions de Fatick, Kaolack, Kolda, Tambacounda et Kédougou.
Il s’agit de la mise en œuvre hydro-agricole de trois vallées, les aménagements anti-sel et pastoraux dans la région de Fatick, de petits ouvrages hydro-agricoles pour Kolda, des aménagements diversifiés pour Tambacounda, des pistes de désenclavement dans les zones aménagées, ainsi que des actions de protection de l’environnement.
Par une ‘’démarche participative’’ et ‘’une gestion basée sur les résultats’’, son déroulement devra aboutir à la mise en valeur de plus de 120 petits ouvrages et aménagements de la maîtrise des eaux de ruissellement, la régénération de terres dégradées sur plus de 2.000 ha et l’amélioration des conditions de vie des populations des communautés rurales concernées.
En cinq ans, 10.200 tonnes de riz, 540 t de maïs et 2.060 t de produits maraîchers et fruitiers sont attendues en productions additionnelles au niveau des terres aménagées grâce au projet. Avec l’appui conseil du PAPIL sur les terres de plateaux, les productions additionnelles sont évaluées à 2.000 t de mil/sorgho.
Le PAPIL tend en outre à la contribution à la sécurité alimentaire par le développement de la petite irrigation au niveau local. En 2008, la consommation moyenne de calories par adulte et par jour est de 2.600, et les revenus d’au moins 7.000 exploitations ont augmenté de plus de 70%.
Dans la zone du projet, 72.000 ménages sont déclarés pauvres sur 158.000 familles, soit 738.000 individus pauvres. Près de 533.420 ha, représentant 28,4% des surfaces cultivées du pays, totalisent la superficie cultivée dans la zone du PAPIL. ‘’Elle est exploitée d’une manière intensive par 118.000 exploitations familiales’’.
‘’Nous sommes à deux ans de l’achèvement et le taux d’exécution physique du projet est de 30%, il nous faut trouver les moyens’’, a déclaré à l’APS Amadou Baba Sy, qui a révélé les résultats d’un cabinet d’audit ayant conclu à sa prorogation de deux ans et sa transformation en programme national.
Le PAPIL est financé sur un prêt du Fonds africain de développement (FAD), d’un montant d’environ 10,9 milliards de FCFA (14,31millions d’unités de comptes, UC). Sa date d’approbation remonte au 22 octobre 2003 et sa clôture est fixée en fin 2010. Il a démarré en 2006, avec du retard.
Ces trois dernières années, a indiqué M. Sy, le PAPIL a permis de réaliser 300 tonnes de riz et 500 tonnes de produits maraîchers, en productions additionnelles dans des zones non pourvues en cours d’eau permanent.
Six types d’aménagements hydro-agricoles et pastoraux sont réalisés ou en cours de réalisation dans zones d’intervention, depuis 2006, dans huit départements des régions de Fatick, Kaolack, Kolda, Tambacounda et Kédougou.
Il s’agit de la mise en œuvre hydro-agricole de trois vallées, les aménagements anti-sel et pastoraux dans la région de Fatick, de petits ouvrages hydro-agricoles pour Kolda, des aménagements diversifiés pour Tambacounda, des pistes de désenclavement dans les zones aménagées, ainsi que des actions de protection de l’environnement.
Par une ‘’démarche participative’’ et ‘’une gestion basée sur les résultats’’, son déroulement devra aboutir à la mise en valeur de plus de 120 petits ouvrages et aménagements de la maîtrise des eaux de ruissellement, la régénération de terres dégradées sur plus de 2.000 ha et l’amélioration des conditions de vie des populations des communautés rurales concernées.
En cinq ans, 10.200 tonnes de riz, 540 t de maïs et 2.060 t de produits maraîchers et fruitiers sont attendues en productions additionnelles au niveau des terres aménagées grâce au projet. Avec l’appui conseil du PAPIL sur les terres de plateaux, les productions additionnelles sont évaluées à 2.000 t de mil/sorgho.
Le PAPIL tend en outre à la contribution à la sécurité alimentaire par le développement de la petite irrigation au niveau local. En 2008, la consommation moyenne de calories par adulte et par jour est de 2.600, et les revenus d’au moins 7.000 exploitations ont augmenté de plus de 70%.
Dans la zone du projet, 72.000 ménages sont déclarés pauvres sur 158.000 familles, soit 738.000 individus pauvres. Près de 533.420 ha, représentant 28,4% des surfaces cultivées du pays, totalisent la superficie cultivée dans la zone du PAPIL. ‘’Elle est exploitée d’une manière intensive par 118.000 exploitations familiales’’.
